Vous êtes ici :
-
Consultations
-
Commandes publiques de l'Afnic
-
Documents de référence
-
Statistiques
-
Publications
-
Blog
- Les marques répondent présentes au 2nd rendez-vous du Cercle des .marque
- Radioscopie du .RE
- À propos de l’attaque sur les résolveurs DNS de FAI français
- Utiliser l'open data de l'Afnic : exemple avec le terme COVID
- Héberger un nom de domaine avec caractères composés
- L’éligibilité d’un titulaire situé sur le territoire du Royaume-Uni post BREXIT
- Peut-on avoir des caractères composés dans un nom de domaine ?
- Le fonctionnement de l'Afnic pendant le confinement
- Quels domaines de premier niveau ont une adresse IP ?
- Lala Andriamampianina nous a quittés
- 6 conseils pour éviter les piratages de son site web
- Résolutions 2020: l'Afnic se met à l'elliptique
- À la recherche des nTLD low cost
- Balade au cœur du .paris - à la découverte de sa communauté
- Le .ORG – une autre perspective
- Retour sur le succès de la première rencontre du Cercle des .marque
- Facteurs clés de succès des extensions internet : une grille d’analyse
- [Vidéo] Retour sur le Forum de la Gouvernance Internet (FGI) France 2019
- Un petit exemple d'utilisation des données ouvertes de l'Afnic
- Réflexions sur les modèles économiques des « nouveaux TLD »
- 30 ans, des succès, et des risques ; le Web, l'URL et le futur
- [Success stories] Renforcer son infrastructure pour l’adapter à ses ambitions
- 1er février 2019 : le DNS va-t-il trembler ?
- [Success stories] Ils ont fait le choix d’une extension internet personnalisée
- [Success stories] Le .museum, une extension internet historique redynamisée
- Les grandes étapes pour lancer efficacement votre .marque
- 6 secrets pour améliorer le renouvellement des noms de domaine
- [Vidéo] Retour en images sur l'IGF 2018 Paris
- Le .MARQUE pour optimiser l'expérience client
- L’Afnic s’implique dans la sécurité du DNS au niveau international
- Remplacement de la clé KSK de la zone racine : Êtes-vous prêts ?
- Comment la SNCF a mis en oeuvre sa nouvelle stratégie digitale avec oui.sncf ?
- Projet de R&D: classification automatique des abus en matière de noms de domaine
- Mémorisation auditive des noms de domaine
- Quelles actions mener face aux abus sur les noms de domaine ?
- Usurpation d’identité par nom de domaine : ce que fait l’Afnic
- Cybersquatting, Spam, Phishing… les différents types d’abus sur noms de domaine
- [Vidéo] Retour sur le Forum de la Gouvernance de l'Internet France 2018
- Les extensions internet personnalisées : quelles opportunités pour les marques ?
- Comment éviter l'irrecevabilité dans la procédure SYRELI
- Quels sont les termes anglophones les plus utilisés dans les domaines en .FR ?
- Sécurité des noms de domaine, l'exemple des cryptomonnaies
- Test de personnalité : êtes-vous prêts pour le RGPD ?
- Les extensions comme le .alsace ont-elles un effet sur le SEO local ?
- Quels sont les termes les plus utilisés dans les noms de domaine en .fr ?
- Les 11 endroits incontournables où votre adresse internet doit apparaitre !
- Quels moyens d'actions pour les ayants-droits non éligibles à la charte du .fr ?
- Litige sur un nom de domaine: la reconnaissance des droits d'une AOC dans SYRELI
- Pourquoi utiliser un nom de domaine sous une nouvelle extension ?
- L'Afnic, une communauté avant tout !
- La défense des droits de la personnalité dans la procédure SYRELI
- Le prochain round des nouveaux gTLD, c’est pour quand ?
- Pourquoi venir à l’Afnic Forum ?
- Résolveur public de DNS-sur-TLS Yeti
- 2016, début d’un nouveau cycle pour l’Afnic
- Le .fr vient de franchir le cap des 3 millions de noms de domaine
- Mon expérience au sein du service Juridique de l'Afnic
- [Vidéo] 4 conseils pour réussir le lancement de votre entreprise sur Internet
- Futur de l’ICANN: Ni privatisation, ni internationalisation, ni supervision
- Excellence à l’Afnic – le coming out
- Offre exclusive : votre nom de domaine 100% Remboursé* !
- Intervention à l'occasion de la remise du plan de transition IANA
- Afnic Football Club
- 8 astuces pour bien choisir son nom de domaine
- IPv6 et DNSSEC ont 20 et 19 ans. Même combat et mêmes défis !?
- Le projet Yeti d'expérimentation d'une racine DNS
- L.45-2 1° du CPCE : Quand le nom de domaine porte atteinte à la loi
- Comment éviter de se faire voler son nom de domaine par email ?
- Responsabilité et transition IANA : les coulisses
- République numérique : Ceci n’est pas une consultation publique
- Faut-il une approche globale pour les marques territoriales françaises ?
- Ne vendez plus de noms de domaine !
- abc.xyz : erratum.xyz
- abc.xyz : et pendant ce temps en France ?
- abc.xyz : pourquoi pas alphabet.com ? (Version théorie du complot)
- abc.xyz : le succès controversé du .xyz
- Communication institutionnelle : une tension permanente ?
- abc.xyz : pourquoi pas alphabet.com ?
- alphabet.xyz : comment Alphabet a acheté son nom de domaine ?
- abc.xyz : pas d’inquiétude, nous sommes aussi en train de nous habituer à ce nom
- La transition IANA franchit une étape majeure à Buenos Aires
- Une journée dans la vie de la communauté habilitée ICANN
- Transition IANA : la machine est lancée, mais l'échéance approche
- La Chine, une mutation à pas de géant
- Vers un DNS moins indiscret
- Les Parl : mettez toutes les chances de votre côté
- Icann : la gouvernance pour quoi faire ?
- ICANN Singapour. Un débat au bout du monde
- Synthèse de la table-ronde Afnic sur la solidarité numérique
- Mesurer la « qualité » de l'accès à l'Internet, mission difficile
- Réforme de l'Icann, la boite de Pandore est ouverte
- Comment se porte l'Internet en France ?
- Forum sur la Gouvernance de I’Internet : Que faire ?
- Spam suffit !
- Icann : ne bougez plus !
- Escroqueries et usurpations d’identité, expérience d’un rapporteur SYRELI
- La reforme des régions ne sonnera pas la fin des geoTLD français
- Que retenir de NETmundial ?
- Avis de changement à l'Afnic !
- Suggestions pour une transition IANA réussie
- Sur la gouvernance de l'Internet, les Etats Unis jouent la carte Icann
- Retour vers le futur du service juridique de l’Afnic
- Pourquoi les territoires veulent-ils leur place sur Internet ?
- Vers une nécessaire rationalisation du « panier gTLDs » des registrars ?
- L'éléphant IANA est dans la salle
- Syreli fête ses deux ans
- 2014 : changement de jalons pour le système de nommage
- Le système de nommage de GNUnet
- Gouvernance de l’Internet : Au travail !
- La responsabilité sociétale et l'ADN des ccTLDs
- Mais que fait l'Afnic ?
- Conseil d'Etat, Léon Blum, Lawrence Lessig et l'Afnic
- Qui est derrière le Whois ?
- Registrars Atlas 2013, ce qu'il faut retenir
-
FAQ
-
Lexique
-
Certificats
Qui est derrière le Whois ?
30 juillet 2013 - Le Whois est un grand classique de l'ICANN et a été à l'ordre du jour de la dernière réunion ICANN à Durban. Qui est derrière le Whois ?
Cette question, on peut la poser dans les deux sens. Si je fais une requête whois, c’est pour savoir qui est derrière tel ou tel nom de domaine. Si j’ai un nom de domaine, je veux savoir qui gère le Whois, selon quelles règles, à quelles conditions.
Depuis des années, la « base Whois » permet, pour chaque extension Internet de premier niveau, d’identifier le titulaire d’un nom en accédant à un ensemble de données techniques et nominatives, qui pour beaucoup d’entre elles revêtent un caractère personnel.
Historiquement, la manière de gérer cette base d’information et les droits d’accès qui sont attachés ont varié entre les extensions génériques (.com, .net….) et les extensions liées au code pays (.fr, .de…)
Le grand soir du Whois, qui serait remplacé par quelque-chose de mieux, en partant du présupposé que la version actuelle ne fonctionne plus, est un grand classique de l’ICANN. Cela fait des années qu’on en discute en son sein, mais également, pour ce qui relève de l’évolution du protocole Whois, au sein de l’IETF. Le PDG de l’ICANN, Fadi Chéhadé, fidèle à son habitude d’avancer rapidement et de refuser que les sujets pourrissent dans des discussions interminables (ce qui est tout à son honneur) a donc décidé, en décembre dernier, de mettre en place un groupe d’experts ayant pour tâche de proposer un « nouveau whois ». https://www.icann.org/en/groups/other/gtld-directory-services
Ce groupe d’experts a remis un rapport fin juin, qui a été présenté par la suite lors de la rencontre ICANN de Durban. http://www.icann.org/en/news/announcements/announcement-3-24jun13-en.htm
S’il est important de rappeler que les propositions de ce groupe n’engagent pour l’instant que lui-même, et qu’elles s’appliquent à priori aux extensions génériques, et non aux extensions liées au code pays comme le .fr, le rapport soulève une série de questions importantes, qui méritent certainement qu’on s’y attarde un peu.
Et les deux innovations majeures qui sont proposées dans ce document sont les suivantes :
- Définir une politique générale d’accès aux données du Whois conférant des droits différents en fonction de la qualité du demandeur d’information et du type de données qu’il recherche ;
- Mettre en place une base de données centrale récupérant les informations de tous les registres et ayant vocation à devenir en quelque sorte le guichet unique des demandes whois.
D’où la question, qui est derrière ce Whois-là ? En d’autres termes, qui va pouvoir définir une politique mondiale de classification des demandeurs et des demandes d’accès aux données du Whois ? Qui va décider de traiter différemment, (ou non), une demande émanant d’une université menant un programme de recherche sur la localisation des titulaires de noms, la demande d’une agence fédérale américaine, celle d’une agence gouvernementale chinoise ?
Qui va garantir à l’ensemble des registres d’extensions génériques que les données qu’ils fournissent à cette base de données centrale sont protégées, qu’elles ne pourront faire l’objet d’une exploitation commerciale sans le consentement explicite de leur titulaire, qu’elles ne pourront être utilisées par des organismes n’ayant aucun droit à connaitre les données personnelles des titulaires de tel ou tel pays ?
Qui va s’assurer du respect des diverses législations protégeant les données à caractère personnel, et appliquer ces législations, à partir d’une base centralisée, aux données des différents titulaires, en fonction du cadre légal qui est sensé leur être appliqué ?
Est-ce que le droit du pays qui hébergera cette base s’appliquera à cette base, comme c’est aujourd’hui généralement le cas, ou la base centrale bénéficiera-t-elle d’un statut innovant, international ?
Combien faudra-t-il payer pour développer cette nouvelle couche de données, qui s’additionne à celle déjà entretenue par les registres eux-mêmes, et qui payera ?
Telles sont entre autres les questions qui se posent aujourd’hui et qui ont été soulevées par de nombreux participants à la récente réunion de Durban.
On peut se réjouir que le débat sur les conditions du traitement des données personnelles présentes dans le Whois soit ainsi lancé, tout autant qu’on peut s’inquiéter de la solution qui semble se dessiner, au moins au sein du groupe d’experts.
Cette proposition centralisatrice, qui va d’ailleurs contre le caractère fondamentalement décentralisé de l’Internet, porte en elle les germes d’un nouveau monopole, celui du data mining sur les données du Whois.
Le modèle économique de ce que l’on appelle désormais le « Big Data » autorise les analystes financiers à annoncer des marchés potentiels de plusieurs dizaines de milliards de dollars dans ce secteur. On peut donc légitimement s’interroger sur les raisons qui poussent à mettre sur la table, aujourd’hui, une solution de centralisation des données du WHOIS qui n’emporte véritablement aucun avantage en matière de protection de la vie privée des utilisateurs.
Nombreux sont ceux qui nous ont interrogés, à l’Afnic, sur notre position quant à cette révolution copernicienne proposée par le groupe d’experts. Nous voulions, avant de prendre une position, échanger avec eux, et entendre leurs arguments. Ce fut le cas à Durban et c’est pourquoi l’Afnic a soumis la semaine dernière un commentaire officiel sur la page dédiée de l’ICANN. Je ne saurais trop encourager ceux d’entre vous qui vous intéressez aux sujets de la protection de la vie privée, et plus généralement, à l’industrie des noms de domaines, à participer vous aussi à cette consultation.
L’Afnic, à la fois en tant qu’Office d’enregistrement du .fr, et à ce titre pionnière pour le respect de la vie privée avec la mise en place de l’anonymisation des informations personnelles relatives aux personnes physiques, et en tant qu’opérateur technique pour 17 nouvelles extensions génériques, a indiqué en substance que la proposition faite méritait d’être amplement retravaillée et approfondie avant d’être soumise aux procédures classiques de « PDP » (policy development process) de l’ICANN. On trouvera l’argumentaire ici.
Gageons que nous ne serons pas les seuls à alerter l’ICANN sur le besoin d’approfondir le travail et de prendre le temps d’analyser toutes les conséquences économiques, sociales et politiques d’une modification aussi radicale de la gestion du Whois.
Commentaires :
Ce nom de domaine
est-il disponible ?
Actualités
- 15 décembre 2020 Présence en ligne des TPE/PME : résultats 2019/2020 de l'étude Afnic « ...
- 10 décembre 2020 Trois projets d’ampleur sur la feuille de route du Collège international de l...
- 23 novembre 2020 Lucien Castex est renouvelé comme membre du "Multistakeholder Advisory Gro...
- 17 novembre 2020 Marianne Georgelin intègre le Comité de direction de l’Afnic, en tant que Di...
- 16 novembre 2020 « Je passe au numérique », l’initiative de l’Afnic pour les TPE/PME